Hélène Dutrieu : Différence entre versions

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Quand Hélène Dutrieu essaya la Demoiselle en décembre 1908, peu de pilotes dans le monde possédaient la maîtrise d’un aéroplane. A 31 ans, elle n’a jamais piloté. Santos Dumont, à qui elle a demandé conseil, l’a renvoyé assez froidement. Le jour prévu pour le vol, en décembre 1908, un mécanicien donna quelques recommandations à Hélène peu de temps avant le départ. Habituée à prendre des risques sur un vélo ou sur une moto, Hélène s’élança, décolla et monta comme une flèche, mais soudain effrayée de voir ainsi le sol s’éloigner, elle poussa le manche vers l’avant beaucoup trop fort et elle atterrit brutalement. L’avion fut complètement détruit, mais Hélène s’en tira simplement avec une grosse frayeur. Elle reprît néanmoins son apprentissage et dès le mois d’avril 1909 elle réussit ses premiers vols en solo, avec virage. En ce début 1909, aucune licence n’est nécessaire pour piloter un aéroplane et ce n’est que quelques mois plus tard que l’Aéro Club de France exigea le passage d’un brevet, véritable permis pour piloter un engin sur le modèle de l’Automobile Club de France qui imposait désormais le permis de conduire à tout chauffeur qui dépassait les 30 km/heure en rase campagne. En décembre 1909, l’Aéro Club publia la liste des 17 premiers heureux élus. Dès lors ce fut la ruée dans les écoles d’aviation qui se créèrent rapidement pour faire face à la demande autour des pionniers qui bien souvent étaient à la fois pilotes titulaires d’un brevet et constructeurs. Les frères Wright à Pau, Louis Blériot, Henry Farman, les frères Caudron en région Parisienne ouvrirent des écoles. Ils y enseignèrent les rudiments de l’aviation : formation théorique (portance d’une aile, traînée) et pratique (mécanique du moteur, utilisation et réglage des commandes, réglages des cordes à piano de l’aéroplane) en dehors des envolées proprement dites. Ils apprirent également aux futurs pilotes, l’importance de décoller et d’atterrir de préférence vent de face
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Hélène Dutrieu, née à Tournai (Province de Hainaut) le 10 juillet 1877 et morte le 26 juin 1961
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Mariée le 29 juin 1922, Paris 8e (Seine), avec [[Pierre Mortier 1882-1946]]
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Hélène Dutrieu, née à Tournai (Province de Hainaut) le 10 juillet 1877 et morte le 26 juin 1961 en son domicile dans le 16e arrondissement de Paris, est une cycliste, motocycliste, coureuse automobile et aviatrice belge.
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===== Biographie =====
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Fille d'un officier de l'armée belge, elle quitte l'école à 14 ans et commence à gagner sa vie. Devenue coureuse professionnelle, elle bat le record de l'heure sur piste en 1895. En 1897 et 1898, elle remporte le titre « officieux » de championne du monde de vitesse à Ostende, où elle acquiert le surnom de « la flèche humaine ». Elle gagne ensuite sa vie grâce à ses acrobaties (looping), dans un premier temps à vélo, puis à moto et enfin en voiture.
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Formée par Henri Farman, c'est un premier vol à Issy-les-Moulineaux sur le « Demoiselle » de Santos-Dumont de 30 secondes qui, selon ses dires, va décider de sa carrière d'aviatrice.
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En 1908, Dutrieu est approchée par Clément Bayard, pour devenir pilote d'essai d'avion en France.
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Le 30 août 1910 (ou le 2 septembre 1910, selon Air Journal) elle effectue Ostende-Bruges en 20 minutes et contourne le beffroi de la ville à environ 400 mètres d'altitude, avec un passager, faisant tomber tous les records féminins.
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Le 25 novembre 1910, l'Aéro-club de Belgique lui remit le premier brevet de pilote attribué dans ce pays à une femme.
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Le 5 décembre 1910, à Étampes, Hélène Dutrieu à bord de son biplan Henry Farman remporte la Coupe Femina (record féminin du plus long vol dans l’année, d'un point de vue de la durée), couvrant plus de 167 kilomètres en 2 heures et 35 minutes.
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Le 11 décembre 1911, elle pulvérise le record du monde de vitesse couvrant 254km en 2h58.
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Le 21 décembre 1911, elle devient la 1re femme à franchir le cap d'une heure en l'air, avec un vol de 1h09.
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En 1913, elle devient la première femme aviatrice à recevoir la Légion d'honneur.
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Extrait de Wikipédia
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Version du 12 avril 2019 à 06:49

Hélène Dutrieu, née à Tournai (Province de Hainaut) le 10 juillet 1877 et morte le 26 juin 1961

Parents
Mariages et enfants

Mariée le 29 juin 1922, Paris 8e (Seine), avec Pierre Mortier 1882-1946

Notes

Hélène Dutrieu, née à Tournai (Province de Hainaut) le 10 juillet 1877 et morte le 26 juin 1961 en son domicile dans le 16e arrondissement de Paris, est une cycliste, motocycliste, coureuse automobile et aviatrice belge.

Biographie

Fille d'un officier de l'armée belge, elle quitte l'école à 14 ans et commence à gagner sa vie. Devenue coureuse professionnelle, elle bat le record de l'heure sur piste en 1895. En 1897 et 1898, elle remporte le titre « officieux » de championne du monde de vitesse à Ostende, où elle acquiert le surnom de « la flèche humaine ». Elle gagne ensuite sa vie grâce à ses acrobaties (looping), dans un premier temps à vélo, puis à moto et enfin en voiture.

Formée par Henri Farman, c'est un premier vol à Issy-les-Moulineaux sur le « Demoiselle » de Santos-Dumont de 30 secondes qui, selon ses dires, va décider de sa carrière d'aviatrice.

En 1908, Dutrieu est approchée par Clément Bayard, pour devenir pilote d'essai d'avion en France.

Le 30 août 1910 (ou le 2 septembre 1910, selon Air Journal) elle effectue Ostende-Bruges en 20 minutes et contourne le beffroi de la ville à environ 400 mètres d'altitude, avec un passager, faisant tomber tous les records féminins.

Le 25 novembre 1910, l'Aéro-club de Belgique lui remit le premier brevet de pilote attribué dans ce pays à une femme.

Le 5 décembre 1910, à Étampes, Hélène Dutrieu à bord de son biplan Henry Farman remporte la Coupe Femina (record féminin du plus long vol dans l’année, d'un point de vue de la durée), couvrant plus de 167 kilomètres en 2 heures et 35 minutes.

Le 11 décembre 1911, elle pulvérise le record du monde de vitesse couvrant 254km en 2h58.

Le 21 décembre 1911, elle devient la 1re femme à franchir le cap d'une heure en l'air, avec un vol de 1h09.

En 1913, elle devient la première femme aviatrice à recevoir la Légion d'honneur.

Extrait de Wikipédia