14-18 , les Belges exilés en France

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les Belges exilés en France pendant la guerre de 1914-1918

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Des souvenirs de la Grande guerre à profusion aux archives du Calvados

Les agents des archives départementales du Calvados ont été surpris par le succès rencontré par l'opération "la Grande collecte". Aux deux archivistes programmés ce mercredi pour accueillir les particuliers, il a fallu adjoindre un renfort de quatre agents supplémentaires. Les archives ont accueilli entre 80 et 100 personnes dans la journée. Une affluence telle que toute les contributions n'ont pas pu être traitées. Les archives envisageraient d'ouvrir leur porte à nouveau pour recevoir uniquement les personnes arrivées en fin de journée.

Les grands hôtels de la côte transformés en hôpitaux militaires

Sur la côte fleurie, l'effort de guerre touche les grands hôtels et stations balnéaires. L'armée réquisitionne les établissements de Basse-Normandie, qui ne sont qu'à deux cents kilomètres du front, pour les transformer en hôpitaux où les blessés vont affluer dès la bataille de Charleroi en août 1914. Les blessés quitteront ces hôpitaux auxiliaires fin 1916 pour rejoindre la caserne Hamelin à Caen, moins onéreuse pour l'armée.

L'économie et l'effort de guerre dans la Manche

L'effort de guerre concerne tout le monde. On demande à des entreprises de se reconvertir dans la fabrication de munitions ou de véhicules de guerre , les femmes remplacent les hommes dans les usines et à la tête des exploitations agricoles, les enfants en âge de travailler sont embauchés et les prisonniers allemands sont obligés de travailler à la construction de bâtiments militaires. C'est le cas des hangars à dirigeables construits à proximité des côtes.

Premier août 1914 : mobilisation générale dans l'Orne

Le 1er août 1914, en milieu d'après midi, dans l'Orne comme ailleurs, les cloches sonnent la mobilisation. Les hommes ont deux jours pour répondre à l'appel. Ils partiront le visage sombre, en présence de la population qui accompagne leur départ avec drapeaux et guirlandes mais aussi avec anxiété. Ces hommes, principalement issus de la campagne ornaise, vont constituer sept régiments qui rejoindront la ligne de front et dès le 22 août, nombre d'entre eux vont périr sous les bombes.