Cimetière du Dieweg
Le cimetière du Dieweg est un ancien cimetière situé sur le territoire de la commune bruxelloise d'Uccle, désaffecté depuis 1958 et qui est devenu un lieu de promenade des plus insolites de la capitale belge.
Historique
Comme c’est le cas de plusieurs cimetières bruxellois, la création du cimetière du Dieweg fait suite à la terrible épidémie de choléra qu’a subie la ville en 1866. Installé le long de l’ancien chemin du Dieweg, son terrain en pente, qui occupe le versant nord de la vallée du Geleytsbeek, offre une perspective vers la forêt de Soignes. L’expansion démographique et la fermeture des cimetières de Saint-Job (1871) et de Saint-Pierre (1876) ont pour conséquence sa rapide saturation, qui contraint les autorités à ouvrir le nouveau cimetière du Verrewinkel en 1945.
Depuis, les inhumations au Dieweg se font rares1 et il sera totalement désaffecté en 19582.
Peu entretenu, le cimetière se métamorphose lentement. Les ferronneries commencent à rouiller, les monuments tombent en ruine. La végétation envahit les allées et les tombes, jusqu’à en recouvrir entièrement une bonne partie. Aujourd’hui il est devenu le refuge d’une grande diversité botanique, qui attire insectes, oiseaux et rongeurs. On a pu compter plus de deux cents espèces de plantes sur une superficie de moins de trois hectares.
Personnalités inhumées au Dieweg
- la famille Lambert, banquiers ;
- la famille Errera, notamment Giacomo Errera, fondateur de la Banque de Bruxelles, et le botaniste Modèle:Lien ;
- Hergé, de son vrai nom Georges Remi, dessinateur de bande dessinée, créateur de Tintin ;
- Jean-Pierre Cluysenaar, architecte
- Paul Hankar, architecte
- Charles Woeste, parlementaire catholique
- Philippe Hirschhorn, violoniste, lauréat du Concours Reine Élisabeth en 1967
- Isabelle Gatti de Gamond
- la famille Nias, papetiers
- les docteurs Hubert et Auguste Clerx, médecins d'Uccle (monument par Paul Du Bois)