Arnault Claquin

De GeneaFrancoBelge
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Arnault Claquin, né en 1974

Quelques années auparavant il m’est arrivé une chose insensée,

J’ai rêvé ! !

Pas le simple fantasme banal mais plutôt phénoménal,

Maintenant je peux dire ça,

Enfin je crois ! Quand je me suis réveillé, Aussi bizarre que cela puisse être j’ai pris un bloc sur lequel j’ai noté, Des prénoms de filles, de garçons, Des dates inimaginables, Avec des événements, jusqu’à l’achat d’une table, Bref sept années étalées sur du papier. Ensuite je me suis demandé à quoi cela me servirait ? Tout de suite ou plus tard ou juste à le ranger dans un tiroir ? Et d’un coup j’ai compris, Grâce à cette date précise (le 16 juillet 1996) Dans une semaine balaise, « Restaurant qui va te mettre mal à l’aise », Oui je l’avais programmé mais que fait-elle dans ce cahier ! ! Ensuite 10 juin 1998, il avait écrit : « quitte Cindy », Pourquoi ma petite amie se trouvait dans ses écrits. Le tout était de patienter voir ci cela aller arriver, Préméditer ou juste rêver. Une semaine était passée, Et tout ce que je décrivais sur mon calepin fleuri, Se réalisait au moindre détail avec chaque faille, Cindy se mettait à m’expliquer à haute voix, Quelle n’aimait pas cet endroit là, Quelle aurait préféré manger à celui d’à côté, et moi qui ne penser qu’à rentrer pour réfléchir à ce que je devais faire, prendre ce brouillon comme repère et croire que c’est le tracé de ma vie, Est-ce que rien se modifie ? ou est-ce que l’on me l’a envoyé pour tout changer, Un avenir au départ chaotique peut-il devenir magnifique, « Et toi ! ! là maintenant tu as les cartes du jeu essaye de ne pas prendre toujours celle du milieu » C’est peut être ce qu’il veut, L’avenir me le dira et ces lettres me guideront Vers une autre solution, Le prochain rendez-vous est pris, 10 décembre première rupture avec Cindy, 31 on se réconcilie, Les dates arrivées tout se fait, Encore deux croix pour dire que c’est exaucé, Faut-il vraiment attendre la prochaine ou agir sans gêne, Pour changer ce futur déjà passé ? Après une nuit sans pouvoir rêver, Je me suis décidé à aller voir Cindy et la quitter, Rien ne serre de patienter pendant des années, Les dés sont jetés à moi de jouer, J’espère que je vais bien mélanger et tirer la dernière carte « gagné », Aussitôt pensé presque réalisé, Cindy : « salut chéri », Bruno : « salut Cindy », Cindy :«tu ne viens pas m’embrasser », Bruno : « non désolé, je crois que l’on devrait arrêter », Cindy : « arrêter mais pourquoi tu ne voudrais plus de moi », Bruno : « je ne peux pas t’expliquer j’ai bien réfléchi c’est fini » Cindy : « c’est à cause d’une autre, non c’est moi », Bruno : « c’est bien trop compliqué » La discussion continua pendant des heures sans aucune lueur, Et l’histoire se finit. Je croyais pourtant que c’était la femme de ma vie. L’année suivante célibataire pépère, Tout ce tracé complètement dévié avec ces rendez vous et sorti avec Cindy, Par contre Marco était là comme prévu Tous mes diplômes obtenus, tous mes stages payés, mon permis empoché, Toutes ces croix comme pour me rassurer, 98 arriva et Francky, un ami rencontré à mon premier boulot, Et avec qui j’avais un rendez-vous disco, A cette date bien écrite sur mon parchemin de la vie, Franky doit rencontrer Sandra dans cette soirée mais je ne dois pas le pousser à changer ces pensées, ça devrait se passer comme prévu sur le livret. Le soir arrivé Francky et moi se mettions à danser, à délirer, La soirée bien entamée, Francky croise enfin son regard et me dit « regarde dans le miroir », Bruno :« ou ça ! ? », Francky:« la fille à droite là-bas », « elle fixe quelqu’un tu crois que c’est moi », Bruno ; « oui c’est toi je crois », Francky : « qu’est-ce que je fais », Bruno : « invite-là à danser », Il se déplaça l’invita, Et quelques heures après ils sortaient ensemble, Il décida de me la présenter et l’on se mit à discuter, Je lui parlais que je cherchais un appartement, Je voudrais bien vivre autrement que chez mes parents, Sandra me répondait : « je vais partir du mien au mois de juin », Bruno : « il pourrait m’intéresser », Sandra : « parfait venez le visiter ». Juin arriva, j’emménagea à Hanga, Quelques mois plus tard, Francky et Sandra se quittaient, Encore une croix mais jusqu’où ça ira ? Ou va-t-il me mener ce calendrier réaliste, Parfois pessimiste, souvent optimiste. Prochaine entrevue prévue juillet enfin de nouveaux amis, Sandrine la coquine, John et Sophie le couple de folie, qui allaient se casser à cause de Francky, 6 mois d’amitié préméditée, Des repas déjà programmés, à délirer, à essayer d’aimer, mais sans succès, Cette période là, j’avais décidé de suivre mon instinct, ne pas changer le destin, Temps à autre regarder sur ce carnet et mettre des croix sur tous ces trucs réalisés, Tous ces ballets improvisés que je connais, Avant même qu’il puisse le penser, Mais tout me plaisait et jamais je ne les ai manipulés. Janvier 1999 tout était fini comme cette page me l’avait décrit, Plus aucune nouvelles de mes amis, car Francky ne voulait pas sortir avec Sophie et John ne voulait pas non plus la quitter, La vie continue, je décide de m’inscrire à l’agence matrimoniale comme écrit dans mon journal, Petit à petit arriver à ma carte finale de ce jeu à allure phénoménale, Pour moi capital, Tout d’abord rencontrer Sabine pour un petit mois de plaisir, de désir, Juste pour une mensualité car apparemment elle ne voulait plus m’aimer. Ensuite arrive Géraldine, Celle qui d’après les feuilles ferait mon bonheur, et aussi mon malheur, Les six premiers mois furent pleins de joie comme mon récit le prévoit. Je connus de vrai ami en tout cas sur ce premier rêve ! …Y en aurait-il d’autres ? Les fêtes se succèdent, la musique, le 14 juillet Le septième mois arriva, Géraldine emménagea avec moi J’étais heureux, tout se déroulait au mieux, les mots me disaient de me méfier. Combien de temps j’allais suivre ce papier ! ? Les colères écrites sur mon repère commencé. Septembre arriva son anniversaire la surprise la fit calmer. Suivit des fêtes de fin d’année et du week-end au ski Qui se terminera par un accident qui était prévu en rentrant Moi garé sur le même côté que sa voiture, telle devait être notre futur Mais encore une fois j’allais le modifier Je mettrais la mienne de l’autre côté, il enfonçait la voiture de ma petite amie Elle me ferait une crise de folie je la quitterais quelque temps après Une fois rentrée, le gros boum arrivait Je courus pour le rattraper la voiture était partie, juste le temps de noter la plaque Je pensais qu’en quelque sorte j’étais complice Géraldine avait déjà appelé la police Je me demandais si cette modification aller me porter préjudice Quelques semaines après je la quittais neuf mois avant le carnet sans penser à ce cahier démodé Pourtant tous les jours, je le regardais voir si j’aurais été condamné A me lamenter soirée après soirée jusqu'à la date fixée. Et la soirée de la nouvelle année ou bizarrement Géraldine n’était pas conviée pourtant elle aurait pu être-là pour la fêter avec moi ou avec ces amis d’ailleurs je n’ai toujours pas compris Enfin cela c’est bien passé le nouveau millénaire, m’annonçait une nouvelle ère et la fin de ce calvaire arrivait Toutes ces journées à regarder ces bouts de papier et ce qu’ils me prédisaient La dernière date était le 1er juin 2001 je l’avais encadrée sur ce calepin Tout dépend de cette journée ou tout pourrait basculer. La rencontre avec Joséphine doit tomber au bon moment La seule chose à modifier fut l’agence pour rencontrer ma dulcinée Je lui dis que je voulais être présenté à une seule personne qui soit la bonne Ma vie est entre vos mains, (je n’ai rien dit de mon récit) Elle transcrit les moindres mots que je lui confie Les mois se passaient sans aucun souci Le 1er juin 2001 était enfin arrivé, heure après heure je vérifiais le courrier Quelque temps plus tard je lui téléphonais, Enfin celle dont je rêvais, que ce cahier m’avait fait annoncer que j’ai failli bannir ou maudire Et maintenant ma vie était qu’un écrit ou la fin de ce parchemin m’aurait trahi Des heures plus tard j’étais au rendez-vous à la gare Elle était là, plus rien ne pourrait m’arriver, je l’avais enfin trouvée Bien sûr ces notes m’avaient prédit d’autres événements après cette journée Mais jamais je n’ai regardé car je ne voulais pas savoir, mais voir….