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{{Voir homonymes|Petit|Gabrielle Petit}}{{Infobox Biographie2 }} '''Gabrielle Petit''', de son nom complet '''Gabrielle Aline Eugénie Marie Ghislaine Petit''', née le {{date de naissance|20|février|1893}} à [[Tournai]] et morte fusillée le {{date de décès|1|avril|1916}} à [[Schaerbeek]], est une [[Infirmier|infirmière]] et résistante belge qui a fait de l'[[espionnage]] pour le compte des [[Alliés de la Première Guerre mondiale|Alliés]] au cours de la [[Première Guerre mondiale]]<ref name=":0">{{Lien web|langue=en|nom1=Bloomsbury.com|titre=Gabrielle Petit|url=http://www.bloomsbury.com/us/gabrielle-petit-9781472590893/|site=Bloomsbury Publishing|consulté le=2018-04-29}}</ref>. == Biographie == Elle est la fille de Jules Charles Marie Petit, clerc de notaire et d’Aline Irma Victorine Eugénie Ghislaine Ségard. Sa mère meurt dans son enfance et son père l'abandonne avec sa sœur au couvent des [[Société du Sacré-Cœur de Jésus|Dames du Sacré-Coeur]] à [[Mons]]<ref name=":1">{{Lien web|langue=|titre=Gabrielle Petit|url=http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/gabrielle-petit|site=Chemins de mémoires|périodique=|date=|consulté le=2019-03-09}}</ref>. Peu après, elles sont récupérées par un oncle qui les confie au couvent des Sœurs de l'Enfant-Jésus (actuellement Institut médico-pédagogique Sainte-Gertrude) de [[Brugelette]]<ref name=":2">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Catherine Dufour |lien auteur1=Catherine Dufour |titre=Guides métiers pour les petites filles qui ne veulent pas finir princesses |éditeur=Fayard |lieu=Paris |année=2014 |pages totales=285 |passage=pp. 9-11 |isbn=978-2-213-68131-3 |titre chapitre=1. Agent secret}}</ref>. À 17 ans, elle repart chez son père mais finit par emménager à Bruxelles où sa sœur lui trouve une place de gouvernante chez Mme Butin<ref name=":1" />. Elle a {{nombre|21|ans}} lors de l'invasion soudaine de la Belgique par les troupes [[Allemagne|allemandes]] en 1914. Elle doit surseoir à son mariage<ref name=":3">{{Lien web|langue=fr|titre=Gabrielle Petit, fusillée il y a 100 ans|url=https://www.lesoir.be/art/1174072/article/soirmag/soirmag-histoire/2016-04-07/gabrielle-petit-fusillee-il-y-100-ans|site=Le Soir|consulté le=2019-03-09}}</ref>. Tandis que Maurice Gobert, son fiancé, rejoint son régiment, Gabrielle s'engage comme infirmière à la [[Croix-Rouge de Belgique]]<ref name=":4">{{Lien web|langue=fr|titre=14-18 : Gabrielle Petit, espionne et héroïne belge fusillée en 1916|url=https://www.rtbf.be/info/regions/detail_14-18-gabrielle-petit-espionne-et-heroine-belge-fusillee-en-1916?id=8328260|site=RTBF Info|date=2014-08-05|consulté le=2019-03-09}}</ref>. Blessé lors des premiers combats, le jeune homme est fait [[prisonnier de guerre|prisonnier]], mais s'évade presque aussitôt. Il se cache dans un pays désormais occupé. Convalescent, il veut rejoindre l'[[armée belge]] retranchée derrière l'[[Yser]]. Cependant, il faut passer par les [[Pays-Bas]], restés hors du conflit, l'[[Angleterre]] et, enfin, le nord de la [[France]]<ref name=":3" />. Gabrielle l'accompagne et le soutient<ref name=":0" />. En terre alliée, après une courte formation en espionnage, on lui propose une mission, qu'elle accepte<ref name=":2" />. De retour à Bruxelles dès la fin {{date||juillet|1915}}, elle recueille et transmet aux états-majors alliés les positions et les mouvements des troupes ennemies dans le secteur de [[Maubeuge]] et de [[Lille]]<ref name=":4" />. Elle distribue aussi de la presse clandestine dont [[La Libre Belgique clandestine (1915-1918)|''La Libre Belgique'']], transmet des lettres aux soldats internés et fait passer la frontière française aux soldats hollandais<ref name=":1" />. Son pseudonyme pour les Alliées est Mlle Legrand<ref name=":1" />. Une première fois, la [[police secrète]] allemande la suspecte<ref name=":2" />. Elle est arrêtée, questionnée puis, faute d'indices, libérée et poursuit ses missions jusqu'à ce qu'elle se fasse à nouveau arrêter le {{date-|20 janvier 1916}}<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":4" />. Le {{date-|2 février}}, elle est transférée à la [[Prison de Saint-Gilles]] à [[Bruxelles]]. Le {{date-|3 mars}}, elle est condamnée à mort par un tribunal militaire allemand<ref name=":3" /> et est fusillée le {{1er}} avril au [[Tir national]] de Bruxelles<ref name=":4" />. Elle prononce: {{Citation|Vive le Roi ! Vive la...}} mais n'a pas le temps d'achever sa phrase<ref name=":3" />. Un ''[[Te Deum]]'' est donné en son honneur en la [[Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles|collégiale Saints-Michel-et-Gudule]]<ref>La collégiale Saints-Michel-et-Gudule ne devient une cathédrale qu'en 1962.</ref> en pleine occupation. L'événement est annoncé par cartes postales et il y a foule<ref>{{Lien web|titre=Gabrielle Petit|url=http://www.ww1-propaganda-cards.com/gabrielle_petit.html|site=www.ww1-propaganda-cards.com|consulté le=2018-04-29}}</ref>. C'est l'[[Joseph Cardijn|abbé Cardijn]] qui officie ; plus tard il fondera la [[Jeunesse ouvrière chrétienne]] et sera créé [[Cardinal (religion)|cardinal]]. La guerre finie, les restes de Gabrielle Petit sont exhumés. Des [[funérailles nationales]] ont lieu en {{date||mai|1919}}<ref name=":4" /> en présence de la reine [[Élisabeth en Bavière (1876-1965)|Élisabeth de Belgique]]<ref name=":1" />, qui dépose la croix de l'[[ordre de Léopold]] sur le cercueil dans un grand moment d'émotion populaire. Elle repose maintenant au [[cimetière de Schaerbeek]]. [[Fichier:Gabrielle Petit.jpg|thumb| right|250px|Statue de Gabrielle Petit, place Saint-Jean à Bruxelles.]] == Mémoire == * Une statue à la mémoire de la jeune héroïne est érigée place Saint-Jean à [[Bruxelles]]<ref name=":3" />. * Une autre statue lui est consacrée dans sa ville natale de [[Tournai]]<ref name=":4" />. Le monument inauguré le {{date-|21 juillet 1923}} est l'œuvre de l'architecte [[Adrien Blomme]] et la statue d'[[Égide Rombaux]]. * Une place porte son nom à Tournai<ref name=":1" />. * Le film de [[Francis Martin (réalisateur)|Francis Martin]], ''[[Femme belge Gabrielle Petit]]'' (1928), est inspiré par sa vie. *Camp Gabrielle Petit, à Hitfed (Aachen - Allemagne), ancienne caserne belge. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == {{Autres projets |commons=Category:Gabrielle Petit memorial|Mémorial Gabrielle Petit|commons titre=Gabrielle Petit }} === Bibliographie === * {{Ouvrage |auteur1=Sophie de Schaepdrijver |titre=Gabrielle Petit : dood en leven van een Belgische spionne tijdens de eerste Wereldoorlog |éditeur=Horizon |année=2018 |pages totales=447 |isbn=978-94-92159-92-2 |isbn2=9492159929 |présentation en ligne=https://www.amazon.fr/Gabrielle-Petit-Belgische-spionne-Wereldoorlog/dp/9492159929}}. === Articles connexes === * ''[[Femme belge Gabrielle Petit]]'' * [[Enclos des fusillés (Bruxelles)|Enclos des fusillés]] === Liens externes === * {{Autorité}} * {{Bases}} * {{Dictionnaires}} {{Portail|Hainaut|Soins infirmiers et profession infirmière|Première Guerre mondiale|Renseignement}} {{DEFAULTSORT:Petit, Gabrielle}} [[Catégorie:Espion belge]] [[Catégorie:Infirmière belge]] [[Catégorie:Espion de la Première Guerre mondiale]] [[Catégorie:Condamné à mort exécuté par arme à feu]] [[Catégorie:Condamné à mort exécuté en Belgique]] [[Catégorie:Victime de la Première Guerre mondiale]] [[Catégorie:Naissance à Tournai]] [[Catégorie:Décès à Schaerbeek]] [[Catégorie:Naissance en février 1893]] [[Catégorie:Décès en avril 1916]] [[Catégorie:Décès à 23 ans]] [[Catégorie:Personnalité inhumée dans l'enclos des fusillés (Tir national)]]

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